Mansour

Comme dans Episto, MANSOUR est le titre éponyme du roman. C'est le surnom d'un tueur. Mais il s'agit cette fois d'un tueur à gages, aux multiples visages, dont la mission consiste à éliminer le favori des élections présidentielles. Les pouvoirs publics vont évidemment tout mettre en oeuvre pour l'en empêcher et Langsamer sera pressenti pour les y aider. En l'occurrence, il sera secondé par Jacket et Susan, un couple de détectives pour le moins pittoresques, que mes plus fidèles lecteurs connaissent bien car ils furent les héros de mon premier roman : "Le cheval du président" (1997). 

Dès les premières pages, Mansour se présente. Il explique qui il est (voir l'extrait, ci-dessous), ce qu'il fait et comment il a réussi à devenir invisible. Vient ensuite l'assassinat d'un agent de la DGSI dans un grand hôtel parisien, crime dont Mansour est soupçonné d'être l'auteur. Nous sommes en période électorale et la ministre de l'Intérieur craint que le plus insaisissable de tous les tueurs à gage n'ait pour mission d'éliminer le favori de l'élection présidentielle. Elle fait appel à Langsamer pour l'aider à démasquer Mansour. Mais, tout brillant détective qu'il est, Langsamer ne dispose que de peu d'éléments pour lancer la chasse à l'homme. Mansour est une anguille sans visage ; comment le pister ? La route du vieux flic va alors croiser celle d'un couple de détectives millionnaires pour qui la traque du crime est un hobby. Leur avantage : ils ont connu Mansour dans le passé. C'était en 1993 au Qatar, lors du "Marathon du désert", la plus grande course équestre d'endurance. A travers des allers-et-retours entre le présent et le passé, la toile se resserre autour de Mansour. Mais, très vite, on réalise que l'élection présidentielle française n'est que la simple étape d'une machination planétaire. 

Extrait

"On m'appelle Mansour.

Je suis un tueur professionnel.

Mansour n'est pas mon vrai patronyme. Mon nom de baptême, je m'en souviens, oui... mais tout cela est si loin. J'ai tellement utilisé de noms depuis celui que j'ai hérité de mon père. Ces noms, dans le monde du renseignement, dont nous ne sommes pas civilement propriétaires, on appelle ça des "légendes". Ce sont les Américains qui ont inventé le mot. Une légende, ce n'est pas qu'un alias. C'est un changement radical d'identité. Avec un nouveau nom, vous entrez dans la peau d'un autre. Si bien qu'au bout d'une dizaine de légendes, vous ne savez plus qui vous êtes !

Ce n'est pas mon cas.

Je suis toujours resté le même. J'ai juste changé de passeport. J'en emporte une douzaine en permacence, mais je reste Mansour. Je ne suis pas un espion, je suis un tueur

La première fois que j'ai commis un homicide, ce n'était pas encore mon métier. ça se passait en mars 1993, j'étais jeune et idéaliste. Je croyais en la justice, au sens métaphysique du terme. Comme celle des hommes s'était montrée inopérante, j'avais décidé de rendre la mienne.

Je m'étais substitué à Dieu."

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