Jean-François Pré

Certains diront que je suis illuminé. D'autres que je me prends pour Dieu.... Les deux me vont. Si croire en Dieu c'est croire en soi (ou l'inverse), cette pensée iconoclaste - que d'aucuns jugeront un peu mégalo - m'a fait grandir. Tant que Dieu ne se prend pas pour Jean-François Pré, rien de grave docteur ! 

Ma biographie   

Je suis né le 11 avril 1951 à Villeneuve Saint-Georges, dans le Val de Marne (à l'époque, ça s'appelait la Seine et Oise). Mon père était proviseur et ma mère secondait un architecte local. 

Très tôt, mon attirance pour les lettres et les langues s'est montrée aussi prégnante que le devint mon aversion pour les matières scientifiques. Au grand dam de mon père qui avait commencé sa carrière comme prof de maths ! 

Après un Bac littéraire (69, année érotique), je suis entré à la fac (Censier puis la Sorbonne) pour y poursuivre des études supérieures en langue et littérature anglaise et américaine, qui se sont concrétisées par une licence (à l'époque, c'était quelque chose !). Puis, vint le temps du service militaire (74, année giscardienne, pas érotique du tout !) que je considérai, à tort, comme une perte de temps. J'y appris la dactylographie, qui allait s'avérer très utile dans mon futur métier, et j'y découvris une des villes au monde que je préfère : Baden Baden. Ne vous étonnez donc pas de la retrouver souvent dans mes romans !

C'est toutefois à l'âge de 14 ans que je rencontrai l'être qui allait définir le cours de mon existence : le cheval. Cavalier, puis turfiste, puis driver amateur et de nouveau cavalier (amateur) d'entraînement, je lui consacrai 100% de mes loisirs, puis 100% de ma vie pleine lorsque j'en fis ma profession.

 Voici les étapes clés de ma carrière de journaliste hippique : 1975, entrée à Tiercé Magazine. 1976 : entrée au journal "Le Parisien". J'y resterai jusqu'en 2009. 1983 : débuts à TF1. J'y resterai jusqu'en 2012. 1994 : Création de "La Minute Hippique", le tout premier de ces programmes courts sponsorisés qui fleurissent aujourd'hui dans la meilleure tranche horaire, entre la fin du JT et la météo. La Minute Hippique était une émission tellement populaire qu'elle a été "piquée" par France 2, deux ans plus tard. C'est la seule fois où j'ai été copié. Un gage de qualité ! J'en suis toujours très fier car cette émission, c'est moi qui l'ait créée de toutes pièces. 

 Durant ce long passage dans l'audiovisuel, j'ai eu la chance d'avoir des "professeurs" prestigieux. André Théron, dont je fus le "poulain" (quand on s'appelle Pré, c'est naturel), mais aussi Jean-Claude Bourret, Léon Zitrone, Yves Mourousi, Jean-Michel Leulliot, Jean-Claude Dassier et Guy Lux. Tous m'ont beaucoup appris. Les regarder travailler était déjà une... école !

 En 2013, je me suis retiré définitivement du monde hippique, à titre professionnel. Je le précise car ma passion pour le cheval est loin d'être érodée. Je me rends toujours sur les hippodromes... mais pour mon seul plaisir, comme lorsque j'étais étudiant. Un retour aux sources... et aux courses.
 

Le romancier

Aujourd'hui, mon unique activité professionnelle réside dans l'écriture de romans policiers et autres thrillers. Je ne m'y étendrai pas ici car ce blog est entièrement consacré à Jean-François Pré LE romancier. Cette orientation n'est pas nouvelle, mon tout premier roman datant de 1997. Toutefois, je compte lui donner un sérieux coup d'accélérateur à travers cet espace de communication.

Je suis marié sans enfants. Mon épouse et moi-même partageons notre temps entre Paris et Deauville.

Quand je dis que je n'ai pas d'enfant, c'est un demi-mensonge. Car je considère un peu Langsamer - le héros récurrent de mes romans - comme mon bébé. Une création intellectuelle, faute d'être physique. Et Langsamer habite Deauville, comme son "papa".

Depuis 2018, je suis sociétaire de la SGDL (Société des Gens de Lettres) et depuis 2021, de la SADN (Société des Auteurs de Normandie).

Un bon havane, c'est mon péché mignon... d'autant plus un soir de réveillon ! On dit souvent que derrière tout homme, il y a une femme. Chez moi, il y a une femme... et des chevaux. Une rue qui porte son nom... c'est l'antichambre de la célébrité ! 

Et, puisqu'il est question de ma femme, Irène, vous la voyez, ci-dessous, en mon auguste compagnie devant l'Inland sea (désert du Qatar 1995). Cela vous démontre que si l'intrigue de MANSOUR est le fruit de mon imagination, la description des lieux relève de mon observation.

Dick Francis est, pour moi, la référence universelle du polar hippique. Je ne l'ai jamais rencontré (il est aujourd'hui décédé) mais je le considère comme mon maître. Mon éditeur, Jean-Charles Lajouanie, me qualifie de Dick Francis français. Je ne sais si c'est du marketing ou une approche de la vérité... mais, dans les deux cas, je suis flatté. Dick Francis a une façon incomparable de vous immerger dans le monde des courses anglaises. Certes, il s'agit d'un ancien jockey mais... tous ne savent pas écrire. Lui, il manie le verbe avec une baguette magique. Essayez-le, vous verrez !

Course des journalistes à Longchamp (17 octobre 1996) : En selle sur ce magnifique alezan, prêté par l'AFASEC (école des jockeys), je me suis classé deuxième de... Peter Scudamore, qui venait juste d'obtenir sa carte de presse, en qualité de correspondant du Daily Express. Peter Scudamore fut longtemps le recordman du monde des victoires en courses d'obstacle. Autant dire que je me considère comme le gagnant moral....

J'aurais adoré être jockey, au moins amateur... gentleman rider, c'est ainsi qu'on les appelle. Hélas (ou tant mieux, vu la suite de l'histoire...), du haut de mon mètre quatre-vingt huit, il m'était impossible de descendre au poids requis pour participer à une course officielle : 65 kilos, grand maximum !

AAu trot, pas de problème de poids. Je pouvais donc participer à des courses d'amateurs, officielles, codifiées, avec prise de paris. Je n'ai jamais réussi à en gagner une... mais j'ai été souvent deuxième, comme ici sur l'hippodrome du Croisé-Laroche (Lille) dans les années 80.
Depuis que j'ai arrêté de monter à cheval, je joue au golf. J'ai transmis la passion (névrotique) de la petite balle blanche à Langsamer dont les enquêtes démarrent souvent sur le New-Golf de Deauville. Ci-dessous, vous ne me voyez pas sur la Côte fleurie mais en Bretagne (baie de Saint-Brieuc) dont vous ne manquerez pas d'apprécier la beauté en arrière plan.   Au golf, il vaut mieux regarder le paysage que la trajectoire de la balle....
Avec le crack IDEAL DU GAZEAU (double vainqueur du Prix d'Amérique), en 1980.

André Théron, qui m'a mis le pied à l'étrier et dont j'ai pris la succession à TF1, était un formidable gagman. Il m'a appris à mettre un peu de fantaisie et d'humour dans mes reportages. Au cours des années 80 - 90, c'était encore possible....

Ci-dessous, une image qui se passe de commentaire. Vous voyez pour quoi je me suis battu toute ma vie....

La transmission... un des plus beaux mots de la langue française.

 

J'ai rencontré Robert Wagner lors du tournoi de pétanque des personnalités, organisé par Daniel Lauclair, et, en quelques heures, c'est devenu un ami. En partie caché par mon micro, dans l'ombre, on reconnaît Eric Saint-Martin qui monta les chevaux de Robert en Californie. Aux côtés de l'acteur, sa femme, Jill Saint-John, qui fut une des premières "James bond girls". 

Déjeuner à la Tourd'argent avec le crack-driver, Jean-Claude         Hallais, servi par le chef en personne, Manuel Martinez. 

La Tour d'argent, c'était en 1992Tiercé magazine m'octroyait un budget pour inviter les champions du sport hippique. Mais nous pouvions aussi traverser la France pour le plaisir d'un seul déjeuner (à nos frais) dans un "étoilé". Ci-dessous, une dizaine d'années auparavant, vous me voyez en compagnie de mon grand ami et compère de table, Bernard Campaux (RMC), encadrant Pierre Troisgros. Il est 17 heures, le restaurant s'est vidé, nous sommes les derniers clients et partageons une carafe d'armagnac, réserve du patron. Le célèbre photographe hippique, Jean-Paul Bertrand, s'est dévoué pour immortaliser la scène.